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Descubre la Ruta Puuc y sus ciudades mayas

La Ruta Puuc es una región de México, así como el nombre de la vía que la atraviesa. Visitantes de todo el mundo vienen aquí para descubrir los numerosos sitios arqueológicos mayas a lo largo de la ruta.

C’est le seul lieu au Mexique à réunir autant de vestiges sur un périmètre aussi réduit. La traversée de la Ruta Puuc en voiture, sur un ou deux jours, est donc l’occasion rêvée de visiter plusieurs sites majeurs de la civilisation maya, comme Uxmal, Kabáh, Sayil, Xlapac et Labna !

Que signifie Ruta Puuc ?

Le mot maya « Puuc » signifie « colline » en français. En plus d’être le nom d’une région de l’État du Yucatan, il décrit également le style architectural dominant dans cette région, voisine à ses extrémités de Campeche et du Quintana Roo.

Le long de cette route, il y a de nombreuses cités mayas à visiter. Ce sont les trésors de la région, vous devez absolument vous rendre !

Uxmal

Uxmal, l’un des sites mayas majeurs de la Ruta Puuc, est un exemple typique du style architectural du même nom. Avant même sa restauration, il était bien mieux conservé que la plupart des autres ruines mayas.

Les magnifiques structures d’Uxmal rivalisent toutes de splendeur, avec une profusion de détails inégalée, dans des bâtiments comme le Pyramide du Devin, le Palais du Gouverneur et Quadrilatère des Nonnes.

Kabah

Le deuxième plus grand site de la région après Uxmal, Kabah se distingue par son architecture de style Chenes en plus du style Puuc. Le bâtiment le plus célèbre est sans doute le Palais des Masques, dédié au dieu protecteur des récoltes Chaac.

Ce dernier connaissait un culte fervent dans toute la région, dépourvue des cénotes qui dans le reste de la péninsule du Yucatán compensaient l’absence de fleuve.

Kabah, deuxième site le plus important de la zone, est remarquable pour son architecture de style Chenes qui vient se surajouter au style Puuc. Le Palais des Masques, dédié du dieu Chaac, protecteur des récoltes, est sans doute la structure la plus célèbre.

Chaac était vénéré partout dans la Ruta Puuc, qui ne possède pas de cénotes contrairement au reste de la péninsule du Yucatan.

Sayil

On estime aujourd’hui que cette petite cité une banlieue d’Uxmal. Elle a connu son apogée peu avant le 11e siècle. Moins impressionnante sans doute que les deux premières, elle abrite néanmoins un Grand Palais qui mérite à lui seul la visite.

Sayil abrite aussi de nombreux chultuns, des citernes souterraines utilisées par les habitants pour compenser l’absence de cenote.

Xlapac

Il s’agit de plus petite cité mayas de la région, qui servait avant de centre agraire. Ici aussi, le dieu Chaac était vénéré dans des bâtiments de style Puuc, plutôt sobres à la base et pleins de fioritures aux niveaux supérieurs.

Labna

Labna n’est pas à proprement parler une ville. Il s’agissait plutôt d’un centre religieux maya. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’endroit est modeste, mais il contient cependant l’un des monuments les plus remarquables de la région : le Palais, long de 120 mètres. Un des autres éléments incontournables de Labna est son arche d’entrée, qui a traversé les siècles dans un état de conservation exceptionnel.

Après la Ruta Puuc, découvrez Mérida

Después de las ciudades mayas de la Ruta Puuc, puedes tomar la ruta de Mérida , la capital de Yucatán, donde se utilizó piedra de sitios antiguos cercanos para construir edificios. Muy agradable para visitar y vivir, también alberga numerosos eventos taurinos en plazas que pueden albergar a miles de personas.

Coba

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Coba

Coba est peut-être le site maya le plus important du point de vue archéologique après Chichen Itza, bien qu’il ne jouisse pas de la même célébrité à l’international. Situé dans le Quintana Roo, c’est une excellente idée d’excursion pendant votre séjour !

Un nom mystérieux

Encore aujourd’hui et malgré les efforts des linguistes, ce nom de Coba reste un mystère. Certains lui donnent le sens « d’eau trouble », d’autres celui de « gué » ou « d’eau battue par les vents ». Il est néanmoins certain qu’il s’agit d’une référence au Lac Macanxoc et au Lac Coba, situés à proximité de la ville.

La zone étant peu irriguée et ayant néanmoins besoin de la culture du maïs, cette présence d’une eau abondante a joué un rôle important dans le pouvoir de Coba, devenant l’un des centres mayas majeurs de l’époque classique, contrôlant plusieurs cités plus petites dans la región.

Le déclin d’une grande cité et sa courte renaissance

Le déclin de Coba est une conséquence de l’essor de sa rivale Chichen Itza à partir du 7ème siècle et à la longue guerre entre les deux cités. Ce déclin de Coba a précédé l’effondrement principal de toutes les cités mayas de la région.

La cité devait renaître quelques années plus tard, de nouveaux temples furent construits et les anciens furent maintenus en état jusqu’au XIVe siècle au moins, tandis que Chichen Itza était abandonnée depuis longtemps à l’arrivée des Espagnols. L’importance religieuse de Coba a sans doute contribué à sa courte renaissance.

Un état de conservation exceptionnel

Son isolement au cœur de la forêt a beaucoup joué en faveur de la conservation de Coba, et elle a été peu visitée avant la fin du 20ème siècle, tandis que son éternelle rivale Chichen Itza rameutait les foules. Désormais accessible aux touristes, bien que seule une petite partie des 80 km2 du site ait été explorée, elle constitue un témoigne éclatant des évolutions de la culture maya.

En effet, on peut distinguer plusieurs périodes de construction à mesure que la ville s’étendait, chaque agrandissement prenant compte des édifices précédents. Le tout présente une harmonie évolutive qui rend la visite très plaisante. Les différents ensembles de structures permettent ainsi de remonter le temps.

Une vue à couper le souffle

Nohuch Mul, ou « le grand monticule » sera le point culminant de cette excursion. Il s’agit de la plus grande pyramide du Yucatan, et une des rares en assez bon état pour qu’on puisse monter jusqu’en haut. Elle offre une vue imprenable et à couper le souffle sur la forêt.

Située à une trentaine de minutes de Tulum en voiture, Coba à clairement un site à ne pas manquer lors d’un voyage dans le Yucatan.

 

Cancun

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Cancun

Est-il encore nécessaire de présenter cette ville à la renommée internationale, le hub central du tourisme dans la péninsule du Yucatan ? Éclairée toute l’année par un beau soleil et disposant de toutes les infrastructures modernes en plus de receler un côté caché plus traditionnel, elle est devenue une des stations balnéaires les plus populares au monde.

Une météo agréable la majorité de l’année

Les temperatures moyennent variant entre 20°C pendant la saison sèche et 30°C pendant la saison humide.

La saison sèche, de novembre à avril offre des températures agréables, et une mer chaude dans se baigner. Cependant, en novembre, des ouragans et des tempêtes tropicales peuvent encore affecter cette région, tandis que de fin novembre à début mars, le vent du nord, el Norte, peut souffler, apportant des journées plus fraîches et venteuses, ainsi que des nuages et quelques pluies.

La saison des pluies, de mai à octobre, est chaude et surtout humide. La brise tempère un peu la chaleur, mais l’humidité est élevée. Le soleil ne manque pas, car les pluies se produisent principalement sous forme d’averses ou d’orages, généralement courts mais intenses. Le principal danger vient des ouragans, qui peuvent être dévastateurs, même s’ils restent heureusement relativement rares. La saison des ouragans s’étend de juin à novembre, mais ils sont plus fréquents d’août à octubre.

Une ville aux deux visages

Il existe un hôtel pour toutes les bourses à Cancun, et c’est pourquoi on peut y rencontrer des gens du monde entier venus profiter de son offre touristique incroyable : des hôtels-boutiques les plus pittoresques aux palaces les plus luxueux, des locations AirBnB aux auberges de jeunesse. S’il y a beaucoup d’Américains et de Canadiens, la destination est de plus en plus prisée par les touristes européens.

Cancún est devenue une ville à deux visages avec l’essor du tourisme. Si le monde connaît surtout la zone hôtelière qui s’étend sur 23 kilomètres, où l’anglais est presque devenu la première langue, il existe aussi un centre-ville qui a conservé son identité mexicaine.

L’histoire de Cancun

Le nom de la ville provient  est une référence à Kukulkan, le dieu suprême de l’ancien panthéon maya. Il se traduit par « site du serpent doré » ou, de façon moins flatteuse, par « nid de serpents ». Le site était connu et occupé par les Mayas. Il servait principalement de centre d’échanges commerciaux sur la route menant au Honduras. Certains Mayas y vivaient encore à l’arrivée des Espagnol.

Sa position géographique en a fait un lieu de départ d’expédition important lors de la conquête du Mexique, mais elle est par la suite restée un village de pêcheurs jusqu’à la seconde moitié du vingtième siècle. Suite à son essor récent, sa population actuelle est d’environ 750 00 habitants.

6 activité Cancun

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Les activités incontournables à Cancun et aux alentours

 

1.) La fiesta sur place !

On est bien d’accord qu’il serait dommage de prendre l’avion jusqu’au Mexique juste pour faire la fête à Cancun dans une ambiance de spring break américain. Il n’empêche que la ville mérite amplement le détour, en plus d’ouvrir la porte à la région du Yucatan. Les innombrables clubs raviront les amateurs de toutes les musiques, et les plages sont parmi les plus belles du Mexique.

2.) Une journée de rêve à Isla Mujeres

Petite île située au large de Cancun, Isla Mujeres est un endroit paradisiaque offrant de nombreuses activités en lien avec la mer. En plus de bronzer sur ses plages magnifiques, vous pourrez visiter l’île à bicyclette ou encore pratiquer la plongée sous-marine. Outre le musée de sculpture sous-marine MUSA, de juin à septembre vous aurez peut-être l’opportunité de voir les impressionnants requin-baleines, totalement inoffensifs pour l’homme.

3.) Visiter les musées

Eh oui, ce n’est pas ce à quoi on s’attend le plus, mais Cancun abrite plusieurs musées, notamment un musée maya qui vous préparera à la visite des divers sites pour lesquels la région est célèbre, ainsi qu’un musée de la tequila et un planétarium, dans lequel les dernières découvertes de l’astronomie moderne cohabite avec l’héritage fier des peuples premiers en ce domaine.

4.) Les ruines mayas de Chichen Itza et Tulum

Deux des sites mayas les plus célèbres au monde sont situés à des distances raisonnables de Cancun, et s’explorent facilement lors d’une excursion à la journée. À Chichen Itza, la pyramide de Kukulkan était consacrée au dieu serpent à plumes de la mythologique maya qui a donné son nom à la ville de Cancun. Plus petite mais aussi un peu moins bondée à la haute saison, Tulum est particulièrement notable pour son emplacement en bord de mer, qui renforce la majesté de ces ruines.

5.) Plonger dans les cénotes

Dans une région aussi mal irriguée naturellement que le Yucatan, ces lacs formés par l’érosion du calcaire étaient d’une importance primordiale. De nombreuses cités mayas étaient construites à proximité d’un cénote, et ils constituent aujourd’hui un élément à part entière du patrimoine de la région. Certains cénotes sont à ciel ouvert suite à l’effondrement de la cave où ils se trouvaient, comme le cénote Azul près de Tulum, d’autres sont souterrains comme Dos Ojos.

6.) Partir à l’aventure à Xcaret Park

À proximité du site maya homonyme se trouve un des parcs d’attractions les plus populaires du Mexique, dont une partie des ruines constitue aujourd’hui un décor. Ce parc écologique propose de nombreuses activités aquatiques, ainsi qu’un aquarium, et des activités culturelles. Le soir, un spectacle fascinant retrace l’histoire de la civilisation maya.

 

Le Musée Sous-Marin de Cancún

Le Musée Sous-Marin de Cancún

Le Musée Sous-Marin de Cancún

 

Un des gros avantages du statut de touriste, c’est de pouvoir justement s’habiller en touriste et de miser sur le confort des vêtements plutôt que sur le style. Mais cela peut poser problème quand on a envie d’aller au musée. En short et tongs, on a vite fait de se sentir intrus. Et pour peu qu’il soit bondé, on en sort avec une sorte de fatigue très particulière dans les jambes, résultat d’heures passées à faire la queue devant tel ou tel tableau réputé. Bref, les musées en vacances, ce n’est pas forcément l’idéal ! Mais celui dont nous allons parler maintenant est d’un tout autre genre… Pas besoin de se mettre sur son 31, non, un maillot, des lunettes de protection et un tuba suffiront amplement !

 

L’anglais Jason deCaires Taylor est à l’origine de la création du MUSA (Museo Subacuático de Arte ou Le Musée Sous-Marin de Cancún en français), une collection étrange et enchanteresse de sculptures sous-marines située près du récif de corail au large de Cancún, et il a lui-même offert plusieurs de ses créations, sur les 500 qui constituent à l’heure actuelle le « catalogue » du lieu (façon de parler, tout cela n’est pas à vendre !). Sa collection porte le nom « Évolution Silencieuse » et montre l’impact des êtres humains sur leur environnement, de façon positive et négative. Pour ces statues Jason deCaires Taylor s’est inspiré de la communauté de pêcheurs au sein de laquelle il vit, et a travaillé le moindre détail des visages et des vêtements afin d’être le plus fidèle possible à la réalité. L’ensemble a nécessité 18 mois de travail l’utilisation de 120 tonnes de béton, de sable et de gravier.

 

Le MUSA est sans doute l’attraction sous-marine la plus ambitieuse créée par l’homme. Légèrement à l’écart des récifs principaux, les sculptures sont avec le temps devenues des récifs à part entière. Le MUSA est non seulement une expérience esthétique hors du commun mais aussi un bon moyen de protéger le récif de corail : en s’assurant que les sculptures utilisent des matériaux promouvant le développement de la vie corallienne (d’où le nom d’Évolution Silencieuse), Jason deCaires Taylor a créé un paradis artificiel qui attire les créatures marines autant que les touristes. Ceux-ci sont évidemment enchantés à l’idée de nager au milieu des tortues et des lamantins, et le récif de corail même est ainsi préservé d’une trop forte présence humaine.

Le Vin Mexicain

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Le vin mexicain

 

On les connaît, les français en vacances. Ils aiment le dépaysement et la découverte d’une culture différente mais s’ils peuvent mettre la main sur un bout de fromage et un bon vin, ils ne vont pas dire non ! Pour le fromage vous risquez d’être déçu : celui produit au Mexique n’a pas vraiment de goût, celui importé des États-Unis non plus, et celui importé de chez nous est hors de prix. En revanche, il existe une véritable tradition du vin mexicain, et s’il est moins prestigieux que le nôtre ou le vin italien, c’est un produit du terroir qui pourrait bien vous surprendre !

 

Historiquement, ce sont les Espagnols qui ont lancé la viticulture sur place. Les Conquistadors ayant peu de temps après leur arrivée épuisé les stocks de vin européen qu’ils avaient amené avec eux, l’une des premières décisions politiques d’Hernán Cortès en tant que gouverneur du Mexique fut, dès 1521, d’ordonner la plantation de vignes importées d’Europe afin de remédier à ce manque. Cela fait du vin mexicain le plus vieux de l’ensemble du continent américain, bien avant celui d’Argentine ou de Californie.

 

C’est d’ailleurs dans un État voisin de celui américain, la Basse-Californie, et plus précisément dans la vallée de Guadalupe, que se produit l’essentiel du vin mexicain à l’heure actuelle. Avec son climat très sec de type quasiment méditerranéen, cette région se prête admirablement à la viticulture. Sur place, deux tendances se dégagent. D’un côté un groupe de trois producteurs massifs aux parts de marchés importantes : L.A. Cetto, Santo Tomas et Monte Xanic, que vous trouverez dans la plupart des supermarchés du pays et qui s’exportent plutôt bien sur l’ensemble du continent américain. Et en face des dizaines de petits producteurs qui misent sur l’inventivité et la couleur locale pour tirer leur épingle du jeu.

 

Les cépages les plus présents au Mexique restent les cépages internationaux : Cabernet-Sauvignon, Merlot, Malbec et Syrah pour les vins rouges, Chardonnay et Sauvignon pour les vins blancs. Mais on trouve également nombre de cépages moins connus, certains originaires d’Europe comme le Palomino espagnol et le Nebbiolo italien, et d’autres caractéristiques de la viticulture du continent américain comme le Zinfandel.

 

Si vous pouvez consommer ces vins divers et variés au restaurant ou les acheter dans les supermarchés ou des boutiques spécialisées, la vallée de Guadalupe dispose d’infrastructures dédiées au tourisme œnologique. C’est certes un peu loin de la péninsule du Yucatán, mais si le programme de vos vacances vous en laisse le loisir, c’est l’assurance de découvrir toute l’étendue d’une tradition viticole authentique qui mérite d’être plus reconnue qu’elle ne l’est à l’heure actuelle !

Playa del Carmen – Les vacances, mode d’emploi

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Playa del Carmen – Les vacances, mode d’emploi

 

Imaginez la scène : vous voyagez avec votre sac à dos à travers le Mexique, vous avez visité des dizaines de petits villages, vous êtes parti en expédition dans la jungle pour observer des temples mayas, et vous avez pris des dizaines de photos de montagnes, de cénotes ou de formations rocheuses souterraines. Et après tout cela vous arrivez en un lieu de détente, où vous pouvez reposer votre tête sur plus d’oreillers que vous n’en avez jamais vu dans un chambre d’hôtel, allumer l’air conditionné, prendre une vraie douche d’eau chaude, et puis aller faire un tour sur la plage, vous mettre en terrasse d’un restaurant et profiter d’une bonne Margarita et d’un ceviche dans la plus pure tradition mexicaine… Hélas, vient le moment de payer l’addition et là c’est le drame !

 

Et voilà, Playa del Carmen c’est ça. Le paradis du touriste, avec tout le confort possible allié à la culture traditionnelle du lieu. Tout cela a un prix, mais il est mérité. Playa del Carmen fait partie des plus belles plages du Mexique. Voici donc : Playa del Carmen – Les vacances, mode d’emploi

 

Pendant longtemps c’était un petit village de pêcheurs qui servait de point de passage pour se rendre sur l’île voisine de Cozumel, où un culte était rendu à Itzel, la déesse de la Lune des mayas. A la fin du 20ème siècle le développement du tourisme à Cancún a fortement stimulé la fréquentation de la région, et Playa del Carmen est devenu une station balnéaire très en vue. Aujourd’hui la ville se décompose en trois zones principales : la zone résidentielle dans laquelle des Mexicains aisés mais aussi nombre d’Américains ont une résidence secondaire et dont l’accès est sécurisé, la zone urbaine au sein de laquelle vivent les habitants à l’année de Playa del Carmen, et la zone touristique, articulée autour de l’effervescente Quinta Avenida (5ème avenue). C’est là que se trouvent la plupart des magasins, des restaurants et des boîtes de nuit. Outre pendant la période de Spring Break avec ses hordes d’étudiants états-uniens, la ville attire encore plus de monde que d’habitude quand elle accueille le BPM Festival (musiques électroniques) en janvier et le Jazz Festival en novembre.

 

Mais quelque soit la période de l’année, on est toujours sûr de trouver de quoi se détendre et s’amuser sur place : plongée, planche à voile, kitesurf, visite des fonds marins ou même farniente sur la plage, aucune activité liée à la mer n’est absente du programme.

La Meilleure Période Pour vos Vacances dans le Yucatan ?

Période Pour vos Vacances

La Meilleure Période Pour vos Vacances dans le Yucatan ?

Au final, la décision vous revient. Notons en préambule qu’en ce qui concerne les prix/la foule et climat, la période la plus avantageuse est vers novembre/début décembre et que c’est entre janvier et avril que le voyage vous coûtera le plus cher.

La météo
Comme dans le reste des Caraïbes, la météo ne varie pas trop dans la péninsule du Yucatán, quelque soit la saison. Même en hiver, il fait généralement plus de 25 degrés pendant la journée, et c’est ce qui explique la présence massive de touristes européens et surtout américains pendant ces mois-là. L’été, le climat est très humide et chaud, et c’est là que les risques de pluie sont les plus importants.

La foule
Sans doute le facteur de différence le plus important entre la saison pleine et la saison creuse, et il n’est pas à prendre à la légère !
Si vous voulez profitez de votre séjour sans être entouré en permanence d’autres touristes, autant venir à une période où ceux-ci ne vous dérangeront pas trop ! Mais par contraste, c’est aussi pendant la saison pleine que le service est de la meilleure qualité. Les restaurateurs, hôteliers et autres guides touristiques sont particulièrement motivés. Hélas, ils sont aussi plus disposés à augmenter leurs prix, ce qui est à prendre en compte.

Par contraste, la saison creuse est sans doute le meilleur moment pour découvrir la culture mexicaine authentique. Si l’on excepte Cancún, qui est en ébullition 365 jours par an, le reste de la péninsule est nettement plus calme et ça peut être un avantage ! A vous de voir ce que vous préférez : l’ambiance de folie de la saison pleine ou celle détendue de la saison creuse !

Les événements et les festivals
Beaucoup choisissent d’organiser leurs vacances dans les Caraïbes en fonction de certains événements. Pendant la saison pleine la fête majeure est le Jour de la Révolution, qui a lieu le 20 novembre. C’est l’occasion d’assister à d’innombrables parades, concerts, discours, etc. En février, le carnaval est un autre événement incontournable qui n’a vraiment rien à voir avec ses équivalents actuels en Europe.

Fin mai, les amateurs de jazz peuvent se régaler à Cancún avec un festival dédié à cette musique. La fête nationale et le jour de Christophe Colomb ont également lieu pendant la saison creuse.
Mais quelque soit la saison, il y a toujours une fête quelque part dans la péninsule du Yucatán. A vous donc de choisir en fonction de vos possibilités et de vos envies !

Les Boissons Mexicaines

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Les boissons mexicaines

 

Visiter un pays, c’est aussi découvrir ses arts de la table. Si on ne saurait être exhaustif tant la gastronomie mexicaine est diverse, nous avons donc décidé de vous présenter quelques uns de ses éléments les plus représentatifs, en commençant aujourd’hui par les boissons !

 

Les aguas frescas

 

Le nom peut prêter à confusion. En effet, il ne s’agit pas simplement d’eau fraîche. Les aguas frescas sont un mélange de fruits, de céréales et de graines diluées dans de l’eau sucrée afin d’obtenir une boisson délicieuse qui est très populaire au Mexique, mais également dans les autres pays d’Amérique Centrale et dans les Caraïbes. Ce qui s’en rapproche le plus, pour des papilles occidentales, seraient les jus de fruits multi-vitaminés, mais la présence fréquente de graines et même de fleurs donne un goût bien distinct aux aguas frescas. Et puis, le plus souvent, c’est complètement bio, sans additifs ou conservateurs !

 

La tequila

 

Quand les conquistadors arrivèrent au Mexique, ils constatèrent que les mayas ne connaissaient pas la distillation, et la seule boisson alcoolisée qu’ils produisaient, à base d’une plante nommée Agava tequilana, avait un degré d’alcool relativement faible, à peine supérieur à une bière moyenne. En appliquant le procédé de la distillation à cette boisson, les conquistadors obtinrent la tequila. Celle-ci connut un succès croissant, d’abord sur le plan national, puis international, et c’est aujourd’hui un des produits d’exportation mexicains les plus importants. Cependant il faut être catégorique : la tequila vendue au Mexique est de bien meilleure qualité que celle qu’on peut trouver à l’étranger !

 

Le mezcal

 

Autre boisson forte produite à partir de l’agave mais selon des procédés différents, le mezcal est nettement moins populaire à l’international que la tequila, alors même qu’il est produit dans beaucoup plus de régions du pays. Il est plus populaire auprès des Mexicains, car généralement moins cher. Les producteurs mettent souvent une larve de chilocuil (une mite parasite de l’agave) dans les bouteilles pour différencier clairement les deux alcools, mais la pratique n’a rien de traditionnel.

 

Les bières mexicaines

 

Le Mexique produit de nombreuses bières, et il y en a pour tous les goûts ! Mais à l’exception de la célèbre Corona, les bières blondes ne sont pas les plus consommées. Elles manquent un peu de caractère ! Pour ce qui est des brunes, c’est une autre histoire. La Negra Modelo et la Bohemia sont toutes deux extrêmement populaires, et à raison : elles n’ont rien à envier à ce qui se fait de mieux en Angleterre ou en Belgique.

 

Surtout, tenez-vous loin de la Tecate, à moins d’être absolument assoiffé et de ne pas avoir le choix. C’est l’équivalent Mexicain d’une Kronembourg, absolument dénué de goût. Une sorte d’eau vaguement alcoolisée…

 

Et n’oubliez pas de consommer tout cela avec modération !

La Route au Mexique

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La Route au Mexique

 

Conduire ou ne pas conduire, telle est la question. Vous pouvez passer de très bonnes vacances en utilisant les transports en commun et les taxis. Mais si vous décidez de louer un véhicule pour être entièrement libre de vos déplacements et faire de la  route au Mexique, voilà quelques choses à savoir :

 

Tout d’abord, il vous faut les bonnes assurances. En cas d’accident, la présomption d’innocence ne s’applique pas et vous devez avoir les moyens de régler les dommages causés. TouraCancun a les meillueres formules d’assurances.

 

La signalisation routière est évidemment en espagnol. Les symboles utilisés sont assez facilement compréhensibles, mais dans le doute consultez quand même une page les présentant avant votre première sortie, comme cette page de Wikipédia : https://en.wikipedia.org/wiki/Road_signs_in_Mexico .

 

Vous remarquerez que les Mexicains ont une idée assez personnelle de la notion de changement de voie. Mais ils respectent les stops et sont très prudents aux intersections non-contrôlées. En effet, certaines intersections n’ont pas de feu rouge. L’état des routes est très inégal et se dégrade généralement à mesure qu’on s’éloigne des centres urbains.

 

Dans les stations à essence, le service est très différent de la France. Les employés remplissent eux-mêmes votre réservoir et nettoient les vitres de votre voiture. Ils sont très mal payés, un bon pourboire est aux alentours de 10 pesos. N’hésitez pas à bien remplir votre réservoir, la distance entre les stations est parfois considérable !

 

Au Mexique les conducteurs ont le choix entre la route « libre » et la route « à quota » (payante). Les deux ont leur points forts. La route libre est plus lente, moins bien entretenue, avec plus de de feux rouges, et elle passe plus souvent par les villes. On a donc plus de contacts avec la couleur locale, les petits restaurants, les magasins d’artisanat, etc. La route à quota est en meilleur état et plus rapide, et donne à voir plus du paysage et de la nature. Mais en revanche elles ne donnent pas le même accès à la vie quotidienne du Mexique.

 

D’où l’intérêt de mixer ! En planifiant votre voyage à l’avance, vous pouvez alterner entre l’une et l’autre et profiter des différents aspects du pays lors de vos phases de conduite.